Depuis Ciboure, j’aime à regarder les vagues s’écraser sur les digues de Socoa, de l’Artha et de Sainte-Barbe. Les grandes marées sont là.
Le printemps s’est installé. De beaux jours ensoleillés s’en viennent, la nature s’éveille.
Le temps est venu pour moi de partir en balade pour cueillir des plantes qui serviront à préparer mes mélanges de sorgin.
La sève monte depuis la terre et permet aux végétaux de montrer le bout de leur nez.
A nous maintenant de saisir cette belle énergie croissante pour nous reconnecter à la nature et à nos congénères.
En mai, fais ce qu’il te plait !
Une bonne fois pour toute, je décide de ranger mes livres, mon plaid et de chausser une bonne paire de chaussures.
Direction Ascain !
Certes, je ne m’en vais pas très loin, mais on m’a dit que j’y trouverai de l’ail des ours, et j’avoue que j’ai bien envie de me faire un pesto maison bien relevé.
Lors de cette balade, en me reconnectant à la nature, je peux sentir mon corps retrouver son énergie.
Quelle puissance. Tous mes sens sont en éveil.
Et voilà qu’au détour d’un chemin j’aperçois de belles fleurs d’onagre.
CP : www.randonnees-fleurs-pyrenees.fr
Changement de programme ! Quelques instants plus tard, me voilà cueillant ces fleurs qui me tendent les bras et qui me permettront de préparer un macérât. Mes amis aux peaux sèches ou irritées s’en réjouissent chaque année…
Que j’aime cette nature riche de mille bienfaits.
Évidemment, qui dit une ballade entre Olhette et Ascain veut aussi dire un petit détour par Ibardin pour un apéro entre amis.
Il est vrai que durant l’hiver, j’ai un peu fait l’ours dans sa tanière alors quel plaisir de retrouver les amis autour d’un verre de Sagarnoa.
Celui de la coopérative Eztigar est l’un de mes préféré.
J’aime cette énergie du printemps qui me pousse à me re-sociabiliser. Grâce à elle, je retrouve les joies simples et essentielles.
Sitôt rentrée chez moi, je me lance dans la préparation de mon macérât magique. Dis ainsi vous pourriez croire que c’est un truc super compliqué.
Et bien pas du tout, c’est simple et à la portée de tous !
Voici ma petite recette du macérât d’Onagre…
Ingrédients :
– huile végétale
– fleurs d’onagre fraîche
– un pot en verre avec un couvercle ou avec un tissu pour la macération
– un tissu bien propre, un petit entonnoir et un pot pour le filtrage
– une bouteille en verre teintée (pensez à recycler) et stérilisée pour conserver le macérât
Préparation :
Dans un premier temps, remplissez le pot en verre avec les fleurs jusqu’à la moitié, ensuite versez
l’huile végétale de votre choix jusqu’à les recouvrir. Fermez le pot avec un couvercle ou le tissu (qui sera maintenu par un élastique) et placez-le dans une pièce chaude et ensoleillée.
Voilà…
Enfin presque !
Laissez reposer 6 semaines en secouant le pot tous les jours.
Honnêtement, rien de bien compliqué. Juste quelques secondes d’attention quotidienne.
A la fin des 6 semaines, il faut filtrer le macérât. Pour cela, utilisez le petit entonnoir et le tissu. Patience. Cela peut prendre du temps.
Conseil : à la fin essorez le tissu pour récupérer le plus d’huile possible. Quand votre macérât est filtré, versez-le dans votre bouteille en verre teinté. Vous la conserverez dans un endroit frais.
Quand j’ai eu fini ma préparation, j’ai voulu me poser. Mais cette énergie montante du printemps m’a donné envie de faire un de mes petits rituels annuels.
Je vous raconte la suite la semaine prochaine ?
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Nadia Marty
Révélatrice de potentiels, artisane pour la Terre et la conscience. Fondatrice de Coaching Nouvelle Génération, co-fondratrice de l’association Terre et Conscience. Créatrice, auteure, coach, blogueuse, accompagnante pour votre bien-être.
Site Internet : coachingnouvellegeneration.com
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