« Il est des êtres qui sont tels des phares.
Solidement ancrés au sol et tout entier dressés vers les cieux.
Il est des êtres qui sont tels des phares.
Rares. Ils nous font la surprise d’une rencontre inattendue.
Il est des êtres qui sont tels des phares.
Précieux étendards contre l’obscurité galopante…
Il est des êtres qui sont tels des phares.
Ils nous guident dans l’inconnu. Ils nous soutiennent dans la tempête.
Il est des êtres qui sont tels des phares.
Ils éclairent notre chemin de leur douce et généreuse lumière.
Il est des êtres qui sont tels des phares.
Ils rendent notre voyage plus beau et les rivages plus sûrs.
Il est des êtres qui sont tels des phares.
Ils nous abritent, offre un refuge, un repère, au cœur de la tempête.
Il est des êtres qui sont tels des phares.
Ils éclairent notre âme. Reflète notre plus intime lumière.
Il est des êtres qui sont tels des phares.
Ils chassent l’obscurité et montrent le chemin. Protègent des abîmes, nous font regarder vers le haut. Inspirent notre droiture et élèvent nos idéaux. Solides, fiables, tournés vers un but commun qu’ils servent avec loyauté. Nés pour faire le bien, guider avec humilité. Accueillants dans le pire, tournés vers le meilleur. Figure de proue d’horizons nouveaux. Ils nous invitent à explorer toutes les voies, assurés que nous sommes en sécurité, bien accompagnés. Inspirés par leur si haute humanité.
Il est des êtres qui sont tels des phares.
Solides et seuls face à la houle. Dans leur devoir. Pionniers. Étendards d’un monde nouveau. Droits comme leurs idéaux. Libres. Isolés. Aimant, généreux et par leur rôles plus exposés. Trop souvent dans l’ombre, ignorants de leur propre beauté. Simples et humbles. Cachés derrière leur aveuglante lumière, ils oublient parfois de briller.
Il est des êtres qui sont tels des phares.
Précieux et rares. Prenons soin de les honorer. De veiller à ce qu’ils ne se sentent pas seul, premier de cordée. De leur rendre la lumière qu’ils nous ont accordée. De ne pas oublier que celui qui guide a aussi le droit d’être accompagné, accueilli à son tour. D’un abri pour parfois se reposer. D’une étreinte à partager.
Il est des êtres qui sont tels des phares.
J’ai la chance d’en compter dans ma vie. Je sais que toi aussi. Cette semaine, je veux les honorer. Exprimer ma gratitude. Sûrement, je ne l’ai pas assez fait. Savons nous toujours être celui qui entretient la flamme qui éclaire notre chemin? Savons nous prendre soin de ce qui nous fait du bien?
Il est des êtres qui sont tels des phares. Et, clairement, tu en es.
Laisse moi t’en remercier.
Merci d’être dans ma vie, de l’éclairer, de l’inspirer.
Je te vois briller. Tu es un soleil tout entier. Une étoile du berger. «
L’Heureuscope du dimanche par Fanny Julien-Laferrière